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Collectivité territoriale : une attaque au pénal contre Franck Detcheverry ?



Au cours de la séance officielle du 30 mai dernier, le conseiller territorial de Cap sur l’Avenir, Franck Detcheverry, a interpelé le Président Bernard Briand sur les conditions d’attribution d’une subvention de plus de 200 000 euros, dans le cadre de l’appel à projets « Habitat léger de loisirs », à une entreprise inconnue au Registre du Commerce et des Sociétés, mais annoncée comme appartenant à son ex vice-président, Olivier Detcheverry, en charge des sujets Miquelon-Langlade sur le précédent mandat.


N'ayant pas reçu de réponse satisfaisante, les conseillers territoriaux de CSA ont donc adressé le 7 juin au Président de la Collectivité, un courrier afin de lui demander officiellement les éléments constituant l’attribution de cette subvention conséquente à la société « SARL Loc’a’Miq ».


S’ils n’ont toujours pas reçu de réponse à ce jour de la part du Président Briand, il semblerait que ce dernier, « piqué au vif » et a priori mal pris avec cette affaire, ait choisi d’adopter le vieux stratagème : la meilleure des défenses, c’est l’attaque !


Lundi 26 juin, lors de la réunion du Conseil exécutif de la CT, le Président Briand a fait voter deux délibérations visant à lui accorder, ainsi qu’à Olivier Detcheverry, la protection fonctionnelle de la Collectivité territoriale. C’est-à-dire, la prise en charge par les contribuables de l’Archipel des frais d’avocat d’un cabinet parisien, pour que le PCT et son ex vice-président puissent traîner devant le Tribunal correctionnel l’insolent conseiller territorial de Cap sur l’Avenir et Maire de Miquelon-Langlade, Franck Detcheverry, qui a osé poser des questions malaisantes sur un dossier semble-t-il très embarrassant pour eux…

Cette attaque pénale à l’encontre de Franck Detcheverry, évoquée déjà au JT de SPM 1ère par le Président Briand à l’issue de la séance du 30 mai, relèverait aussi d’une démarche d’intimidation du pouvoir en place pour faire taire l’opposition !


Le représentant de Cap sur l’Avenir au Conseil Exécutif a évidemment refusé de voter ces délibérations oppressives et abusives, que l’on pourrait interpréter comme l’aveu d’un malaise pour la majorité Archipel Demain concernant ce dossier… c’est une dérive inquiétante, d’autant que cette judiciarisation se fera, encore une fois, aux frais des Saint-Pierrais et Miquelonnais !


N’en déplaise à la majorité Archipel Demain, malgré leur manœuvre d’intimidation, nos conseillers poursuivront leur mandat et leur rôle de questionnement à chaque fois que nécessaire, pour défendre et informer la population sur les sujets et les actes de la Collectivité territoriale qui nous concernent toutes et tous.


Franck Detcheverry a soulevé des questions légitimes sur un dossier, semble-t-il sensible pour la majorité Archipel Demain, et Cap sur l’Avenir est pleinement solidaire de son conseiller territorial.


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